Clermontois de naissance, le Dr Fanget, 67 ans, est spécialisé dans la médecine du sport. Praticien hospitalier au CHU de Clermont-Ferrand, il s'est engagé en politique en 1989, d'abord sous l'étiquette UDF, puis au Modem. Le Dr Fanget est aussi conseiller régional Auvergne Rhône-Alpes.
Maire de Mont-de-Marsan depuis 2008, cette allergologue de 61 ans est membre du bureau exécutif national du MoDem. Elle est également présidente de la Fédération hospitalière de France (FHF) Nouvelle Aquitaine depuis mars 2016. Mère de quatre enfants, elle se définit comme passionnée par son département et ses traditions dont la chasse et la tauromachie.
Marié et père de trois enfants, ce médecin de 46 ans, psychiatre également spécialisé en gériatrie, exerce à l'hôpital d'Hayange, branche du CHR de Metz Thionville. Très impliqué dans la vie politique du département, il entend mettre en place un « conseil de citoyens » dans les villes de la circonscription pour « relancer la confiance dans la démocratie ».
Âgé de 55 ans, ce fils de chaudronnier, père de quatre enfants, est marié à une infirmière d'origine australienne. Diplômé de la faculté de médecine de Reims, novice en politique, et rejetant le clivage droite/gauche, Marc Delatte a annoncé qu'il poursuivrait son activité de médecin à raison d'une demi-journée par semaine.
Membre de l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier, le Dr Eliaou est également responsable du département immunologie du CHU de Montpellier. Âgé de 60 ans, captivé très tôt par la politique, il avait notamment été candidat sous la bannière UDI aux élections départementales de 2015.
Médecin dans la banlieue lyonnaise, à Sainte-Foy-lès-Lyon, il est conseiller municipal de sa commune depuis 1995. Il a été président de la fédération départementale du parti démocrate. Sa mère, Bernadette Isaac-Sibille, fut une figure politique locale, maire du 5e arrondissement de Lyon de 1977 à 1989, puis députée du Rhône pendant 14 ans.
Exerçant au CHU de Grenoble, âgé de 37 ans, Olivier Véran a été le rapporteur à l'Assemblée nationale du projet de loi de santé de Marisol Touraine. Il a été longtemps pressenti pour occuper le poste de ministre de la santé, finalement confié au Pr Agnès Buzyn. Cette dernière est venue le soutenir en Isère au cours de sa campagne du 1er tour. Il est pressenti pour la présidence de la commission des affaires sociales. Marié à une gynécologue-obstétricienne, il est père de deux enfants.
Encarté au PS jusqu’à 2017, le Pr Touraine, 71 ans, attaque son troisième mandat. Il a auparavant été premier adjoint de Gérard Collomb à la mairie de Lyon. Spécialiste renommé de l'immunologie et de la transplantation, il a mené de nombreux travaux de recherches, notamment sur le SIDA et le cancer.
Âgé de 53 ans, père de trois enfants, Philippe Chalumeau est le responsable du mouvement « En marche » de son département. Il a été encarté 18 ans au PS avant de rejoindre le mouvement d'Emmanuel Macron. Il est à l'origine de la création de la seule maison médicale de garde (MMG) en fonctionnement à Tours. Musicien, il joue de la guitare électrique.
Exerçant au centre hospitalier d'Angoulême, 31 ans, Thomas Mesnier a bénéficié du soutien d'Agnès Buzyn, ministre de la santé, qui est venue le soutenir avant le premier tour des élections. Inconnu du grand public, novice en politique, il a éliminé dès le 1er tour l'ex-ministre Martine Pinville, députée PS sortante. Il a inspiré l'idée de service sanitaire pour les étudiants en santé, reprise par Macron.
Exerçant à Savigneux, disposant d'une orientation en ostéopathie, cet ancien militant de l'UDF et du MoDem âgé de 38 ans et père d’un enfant a adhéré au mouvement En marche en 2016. « Si la médecine allopathique reste primordiale dans ma pratique, je diminue mes prescriptions médicamenteuses grâce à l’ostéopathie et la mésothérapie », dit-il. Enseignant à la fac de médecine de Lyon, il est maître de stage et impliqué dans plusieurs associations médicales.
Âgé de 60 ans, père de deux enfants, maire de Bon-Encontre depuis plus de quinze ans et vice-président de l'agglomération d'Agen, Michel Lauzzana avait face à lui l'actuel maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour (UDI-LR). De sensibilité de gauche, sociale-démocrate, le nouveau député a promis de continuer à consulter à temps partiel en cas de victoire.
Âgé de 67 ans, le Dr Pont est maire depuis 1989 de Neufchâtel-Hardelot, ville balnéaire huppée, proche du Touquet. Auparavant à l'UDF, il a été élu dans sa circonscription en 1993. Ensuite encarté à l'UDI, il décide de démissionner du parti pendant la campagne présidentielle et de soutenir Emmanuel Macron.
Cette médecin de 53 ans, qui se définit comme libérale et sociale, a été directrice médicale du SAMU social de Paris de 2013 à 2015. Née en Moselle, elle fait ses études de médecine à Strasbourg et commencé sa carrière dans un établissement pour la santé mentale, puis comme praticien conseil à l'assurance-maladie. Depuis 2015, elle est directrice médicale d’un groupe de cliniques privées.
Âgée de 43 ans, chef de pôle médecine au CHR d’Orléans, Stéphanie Rist est titulaire d’un master de gestion et politique de santé. Très impliquée dans les problématiques de démographie médicale, elle est médecin coordinateur du projet de groupement hospitalier du territoire (GHT) d'Orléans.
Âgé de 34 ans, ce spécialiste du cerveau exerce à l'hôpital de Lausanne. Né à Séoul et abandonné à l'âge de trois mois, il est adopté par une famille française de Haute-Marne. Il fait ses études de médecine à Dijon puis Lausanne. Titulaire d'une maîtrise en sciences cognitives à Normale Sup, cet hyperactif joue du clavecin, pratique le karaté et déclare faire des semaines de « deux fois 35 heures ».
Jamais encartée, novice en politique, cette généraliste, mère de quatre enfants, vit à Singapour depuis 2005. Déçue « du mitterrandisme et du hollandisme », elle s'est engagée pour Emmanuel Macron en 2016. Elle a exercé à la Croix-Rouge et en PMI, avant de travailler dans une agence de communication médicale, et dans deux ONG. Le Dr Genetet a créé une agence à Singapour pour former les domestiques aux urgences pédiatriques.
Âgé de 60 ans, Jean-Jacques Ferrara est conseiller municipal d'Ajaccio. Ce chirurgien maxillo-facial est également président de la communauté d'agglomération du pays ajaccien (CAPA). Depuis 2012, il était suppléant du député-maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli (LR). Il souhaite porter au coeur des débats la sécurité et le développement rural.
Âgé de 75 ans, le vice-président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale briguait un quatrième mandat. Il a été élu d'extrême justesse avec 8 voix d'avance sur sa rivale LREM (cette dernière devait déposer un recours).
Natif d'Épinal, le Dr Gaultier est maire de Vittel depuis 2014 où il dirige un laboratoire d'analyses médicales. Père de trois enfants, il a été élu député de sa circonscription de 2002 à 2012 et se représente à la députation fin 2016. D'abord dissident vis-à-vis de son parti, qui a choisi une autre candidate, le médecin récupère finalement l'investiture en février.
Exerçant à Riez, ce médecin de campagne, mère de cinq enfants, est âgée de 47 ans. Elle est élue depuis 2015 sous l'étiquette PS au conseil départemental, dont elle est présidente de la commission des solidarités, en charge des personnes âgées. Jusqu'en 2014, elle a été conseillère municipale de Riez.
Réélu dans le Doubs, ce sera le seul médecin vert de l'hémicycle. À 59 ans, ce généraliste acupuncteur de Besançon se présentait comme un écologiste humaniste engagé dans la majorité présidentielle. Ses priorités ? Travailler localement autour d'activités qui répondent aux besoins essentiels : se nourrir, se loger, se chauffer, se protéger.
Le Dr Tamarelle-Verhaeghe était jusqu'à présent vice-présidente (UDI) du département de l'Eure. Âgée de 54 ans, mère de huit enfants, elle est médecin chef de service dans deux centres de prévention et de santé publique de sa région. Sa circonscription était détenue jusqu'à présent par Hervé Morin (UDI) qui ne se représentait pas.
Installé à Saint-Pol-sur-Mer, 56 ans, trois enfants, il commence une carrière politique en 1995. Élu à la tête de sa commune, il en est toujours le maire. Il adhère au Mouvement des Citoyens, puis soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002. Le médecin devient ensuite conseiller régional, puis député lors des législatives de 2007.
Âgé de 49 ans, il a créé la surprise en battant Camille de Rocca Serra (LR), qui briguait un quatrième mandat, mettant fin au règne d'une famille qui détenait la circonscription depuis 1962. Paul-André Colombani est membre CSMF de l'URPS de Corse. Avec lui, trois députés régionalistes ont été élus en Corse.
Âgée de 56 ans, cette généraliste, mère de quatre enfants entame sa carrière politique en 1998, lorsqu'elle est élue au premier tour des élections cantonales à Sainte-Suzanne, où est implanté son cabinet médical. Non réélue, elle poursuit ensuite son engagement politique à Saint-Denis. Elle est vice-présidente du conseil régional.
Chef de pôle à l'hôpital de Mayotte en médecine, psychiatrie et rééducation, elle préside la société immobilière de Mayotte. Annoncée perdante dimanche 17 juin, elle remporte finalement la circonscription... après un recomptage des voix, et devient la première femme députée de Mayotte.